Référencement naturel et payant

Quel anglais choisir pour la localisation de son site internet ?

Par Gus iRonfle , le 9 mai 2017 , mis à jour le 28 juillet 2021 - 3 minutes de lecture
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La localisation de sites internet pousse la rédaction de contenu et le procédé de traduction encore plus loin, puisqu’il s’agit ici non seulement de traduire un texte, mais également de l’adapter à la culture ciblée. Chaque pays ayant ses propres références culturelles et économiques, les facteurs à prendre en compte sont nombreux : outre les aspects linguistiques, culturels et techniques, il faut également penser à modifier les visuels, la méthode de navigation et l’ergonomie du site dans le but de toucher un public spécifique. De plus, parlée par plus de 350 millions de personnes dans le monde, langue officielle dans 53 pays et langue numéro 1 des affaires, l’anglais reste la première langue vers laquelle il faut localiser son site web. Cependant, cette dernière, qui semble unique, a pourtant plusieurs variantes selon les pays. La question se pose donc, existe-il un anglais universel que tout un chacun peut comprendre ?

Des différences structurelles

Dans le monde, il existe deux formes principales d’anglais : l’une est parlée aux États-Unis (distinguée par le sigle US) et l’autre est utilisée au Royaume-Uni (UK). N’oublions pas les anciennes colonies de ces deux pays, qui ont elles aussi hérité de la langue : en Australie, à Hong Kong, à Singapour, en Inde et en Malaisie, l’anglais sera qualifié de plutôt britannique, tandis qu’aux Philippines il sera plus américain. Au-delà de leurs accents bien distincts, ces deux types d’anglais présentent des différences grammaticales, orthographiques et de vocabulaire. Par exemple, aux États-Unis on dira elevator tandis qu’en Angleterre on parlera de lift pour se référer à un ascenseur. Autre différence, le « s » britannique devient « z » en américain pour beaucoup de mots. Ainsi, realise devient realize, et localisation se transforme en localization. Les britanniques auront également plutôt tendance à rajouter un « u » dans les mots tels que colour ou neighbourhood, là où les américains le suppriment.

Des différences culturelles

Si la communication entre un américain et un britannique ne pose aucun problème au niveau linguistique, les différences culturelles entre ces pays sont nombreuses, et le choix d’un mot plutôt qu’un autre peut engendrer une grande confusion. Par exemple, un anglais britannique ponctue sa commande de please dans un restaurant, afin de paraître plus poli lors de sa requête. Pour un anglais américain, préciser please est en fait une marque d’impatience. Par ailleurs, pour un britannique, une température extérieure supérieure à 25 degrés sur plus de 3 jours d’affilée correspond à une vague de chaleur (heatwave), phénomène que les autres anglophones du monde ne comprennent que difficilement.

A l’heure de la mondialisation, l’internationalisation d’une entreprise apparait comme un enjeu primordial. Il va de soi que traduire son site en anglais est une étape non négligeable dans le processus de communication. Cependant, nous l’avons compris, les différences au sein même de la langue sont nombreuses et il n’existe pas d’anglais universel. Il s’agit alors de faire un choix entre les diverses variantes de cette langue, en prenant en compte le public que l’on veut principalement atteindre.

Gus iRonfle

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